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C’est maintenant l’heure des bilans pour l’année 2016. On en retiendra surtout les nombreuses surprises et renversements ayant touché le monde politique, économique et financier. Voici les principaux points qui ont capté notre attention.
L’année de toutes les surprises politiques

Au Royaume-Uni, le premier ministre David Cameron semblait inébranlable au commencement de 2016 face à une opposition en déroute. Le vote en faveur du Brexit a finalement mis fin à sa carrière politique quelques mois plus tard. L’histoire s’est répétée en Italie où une défaite référendaire a forcé le premier ministre Matteo Renzi à démissionner. Bien sûr, on ne peut passer sous silence l’élection de Donald Trump à la présidence américaine.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tente de reprendre le contrôle
Face à une poussée de la production américaine, l’OPEP avait décidé, à l’automne 2014, de laisser au marché le soin de se rééquilibrer. Il s’en est suivi un effondrement spectaculaire des cours pétroliers. Toutefois, l’OPEP s’est récemment entendue pour limiter significativement sa production pétrolière à partir de janvier 2017 et elle a même convaincu d’autres pays, dont la Russie, de se joindre à l’entente. La remontée des cours pétroliers, qui ont doublé depuis le creux de février dernier, paraît ainsi solide.
L’endettement a continué d’augmenter un peu partout dans le monde
Soutenu par les faibles taux d’intérêt. Un nouveau record a été atteint cette année avec un taux d’endettement total (secteurs public et privé) à plus de 280 % du PIB dans les pays avancés.
Les craintes concernant les pays émergents ont diminué
En Chine, le ralentissement déjà en place s’est muté en une certaine stabilisation orchestrée par les autorités gouvernementales. Ainsi, la variation annuelle du PIB réel s’est stabilisée à 6,7 % au cours des trois premiers trimestres de l’année. Le Brésil et la Russie ont entamé l’année 2016 en récession. Si la situation paraît maintenant moins sombre dans ces deux pays, la croissance ne s’est pas encore complètement relevée.
L’économie américaine a commencé 2016 de façon décevante
À l’instar des années précédentes. Les problèmes du secteur manufacturier et du secteur pétrolier, une confiance plutôt faible et un hiver difficile dans certaines régions ont contribué à limiter la croissance en début d’année. La situation s’est améliorée à partir de l’été et la surprise causée par l’élection de Donald Trump ne semble pas avoir changé cette donne, au contraire. L’humeur des ménages semble vouloir terminer 2016 sur une tendance haussière.
La zone euro a bien commencé l’année avec une croissance de 2,0 % au premier trimestre
L’économie a cependant ralenti à partir du printemps, amenant la Banque centrale européenne (BCE) à demeurer sur le qui-vive. Le taux de chômage eurolandais aura néanmoins réussi à terminer l’année sous la barre des 10 %, une première depuis le printemps 2011.
Au Royaume‑Uni, l’actualité économique a évidemment été marquée par le référendum sur le Brexit
L’incertitude entourant cette question n’aura toutefois pas trop nui à la croissance. La progression du PIB réel britannique a même surpassé celle des autres pays du G7 au printemps. La baisse de la livre a aidé l’économie, mais on commence à en percevoir des effets plus négatifs par une accélération des prix à l’importation.
Les Bourses ont retrouvé confiance
L’année 2015 avait été difficile et très mouvementée pour les places boursières. L’année 2016 s’est amorcée de la même façon avec une chute spectaculaire en tout début d’année. La confiance est toutefois revenue à partir de la mi-février et elle n’a pas fait défaut depuis, malgré plusieurs surprises, dont les victoires du Brexit et de Donald Trump. Plusieurs indices américains ont ainsi récemment établi de nouveaux sommets historiques et la Bourse canadienne, profitant du rebond des prix des matières premières, devrait terminer l’année avec un gain de près de 20 %.
La longue tendance baissière des taux obligataires semble finalement terminée
Après une nouvelle chute en première moitié d’année, amplifiée par le vote en faveur du Brexit, les taux obligataires ont amorcé une remontée vers fin de l’été. La hausse s’est fortement accélérée après l’élection américaine, mais elle avait débuté avant alors que le contexte économique rendait de plus en plus injustifiable des taux obligataires à des creux historiques. Après un rebond spectaculaire, les taux obligataires terminent 2016 pas si loin des niveaux que nous anticipions il y a un an.
Les politiques monétaires ont presque atteint leur limite
Les taux directeurs et obligataires négatifs ont continué de se répandre dans les pays avancés en début de 2016, mais l’attitude des banques centrales a semblé changer au courant de l’été alors que des questionnements sont apparus sur les risques et les effets néfastes des taux extrêmement faibles. Ceci a contribué à convaincre la Réserve fédérale (Fed) à augmenter ses taux directeurs pour une deuxième fois en décembre.
Le dollar américain a commencé l’année 2016 en baisse
Alors que les données économiques militaient de moins en moins pour que la Fed poursuive son resserrement monétaire. La donne a clairement changé en fin d’année et le billet vert évolue maintenant à des sommets datant de 2002.