
Le CAC 40 fait preuve d’une très forte volatilité en ce premier jour de la semaine et séance initiale du mois. L’idée d’une consolidation fait incontestablement son chemin mais d’aucuns rêvent d’une opportunité pour monter dans un train haussier qui n’aurait pas fini son périple. Il se dit que les banques centrales sont toujours en soutien et que les mauvaises nouvelles lorsqu’elles paraissent sont plutôt des bonnes puisqu’elle garantissent un effort soutenu des dites banques. Ceci n’est à l’évidence pas très sain mais le pragmatisme dicterait la conduite des opérateurs. En d’autres termes, les vendeurs se verraient bien à la manœuvre avec énergie mais ils se méfient de la puissance d’intervention de celles qui ont la main sur les vannes à liquidité. Toute cette inconstance se lit bien sur un chandelier à petit corps noir avec grandes mèches fixant les écarts importants en séance.
Aux Etats-Unis, les chiffres du jour à savoir essentiellement l’ISM manufacturier et les dépenses de construction ont déçu. Le secteur de l’industrie est aux bords de la contraction et le secteur immobilier…s’immobilise. Ceux qui craignaient un désengagement proche de la FED peuvent se rassurer, rien ne l’indiquait aujourd’hui. Les indices qui avaient franchement reculé vendredi pouvaient relever la tête. Le S&P 500 est maintenant éloigné des 1670 points mais pas non plus en situation critique de sorte que l’incertitude d’une tendance peut perdurer.
Le CAC 40 devrait chercher à se reprendre. Son maintien au-dessus des 3950 points est susceptible de rassurer les acheteurs potentiels mais ces derniers n’auraient matière à s’enthousiasmer que si la résistance des 4020 points est franchie. Il faudrait autre chose que le simple soutien des banques centrales. Une phase de consolidation est toujours saine comme pour un organisme à qui il est parfois nécessaire d’imposer le repos. Ceci évite les régimes drastiques ultérieurs.