
Nervosité et attentisme pourraient résumer la séance que vient de vivre le CAC 40 qui, au bout du compte, ne lâche que trois petits points. Ceci aurait pu être pire avec l’annonce, inquiétante, d’un ralentissement significatif des exportations chinoises. Par ailleurs, l’Europe ne donne toujours pas de signe de reprise et la dégradation de l’Italie rappelle que ce pays qui était un peu sorti des rampes de l’actualité ne surmonte pas franchement ses difficultés. Dans ce contexte morose, les opérateurs ont limité les initiatives attendant les minutes de la FED, procès-verbaux des échanges entre responsables de l’institution lors de la dernière réunion mensuelle. Il en résulte une seconde bougie en forme d’étoile sous la résistance des 3870 points.
Aux Etats-Unis, les principaux indices ont terminé également à proximité de l’équilibre mais il semblerait que les Future prédisent une relance du mouvement haussier car la conférence de Ben Bernanke rassure les investisseurs sur le soutien de la banque centrale. Le retrait de l’établissement n’est pas pour un avenir proche car le chômage est encore élevé. Quant aux taux directeurs, ils ne remonteront pas avant 2015, au mieux. Ceux qui croyaient que dès la rentrée, l’enveloppe de rachats d’obligation allait diminuer sont bons pour se ruer sur les actions…
Le CAC 40 devrait nous offrir un nouveau gap haussier et se jouer de la résistance des 3870 points. Il n’en demeure pas moins que la saison des résultats débute tout juste et que le poids des réalités peut calmer de rapides enthousiasmes. Nous pensons toujours que le soutien total des banques centrales ne peut tout faire.