
Le CAC 40 doit donc sur l’ouvrage remettre puisqu’en revenant sur les 3600 points il annule tous les efforts de hausse du premier semestre. Cette dernière était-elle tout simplement artificielle puisque alimentée exclusivement ou presque par les liquidités des banques centrales ? Une réponse positive à la question emprunterait à la caricature dans la mesure où l’économie de la première puissance économique mondiale est bien en voie de redressement. Dès lors, les grandes entreprises internationales qui peuplent les indices notamment le CAC 40 en profitent ou vont en profiter. La difficulté tient à une correcte valorisation des actifs et la FED a peut-être rendu service en évitant une bulle obligataire et en incitant les opérateurs à se débarrasser de sa tutelle. Le CAC 40 se reprend et c’est heureux sur le seuil des 3600 points mais l’étroitesse des volumes ne permet pas de crier victoire trop vite.