Le CAC 40 a enfoncé un premier palier à 4350 points mais il a su préserver un second beaucoup plus important à 4290 points. La baisse des cours du cuivre dont la Chine est le premier acheteur pourrait être un signe de repli de l’activité de la seconde économie mondiale. À l’inverse les cours de l’or progressent, la situation de l’Ukraine incitant les opérateurs à acquérir les valeurs « refuge ». Dans ce contexte de prudence le CAC 40 a ouvert un gap baissier mais la sérénité dont font preuve les indices américains a permis de limiter la casse de sorte qu’il s’est dessiné une petite bougie noire à mèche inférieure. Pour le moment, le support des 4290 points incite les acheteurs à revenir.
Aux États-Unis, on opte pour le statu quo et on s’adapte vite aux circonstances puisque certains producteurs voient dans la situation ukrainienne une opportunité pour utiliser d’importants stocks de pétrole ou de gaz. Les cours du pétrole repassent d’ailleurs sous la barre symbolique des 100 $. Certains conservent même l’espoir d’une solution diplomatique entre la Russie, les États-Unis et l’Europe. La Crimée serait perdue mais l’hégémonie russe s’arrêterait là.
Le CAC 40 devrait reprendre un peu du terrain perdu et sauf bruit de bottes assourdissant combler rapidement le gap ouvert hier matin. Il pourrait ainsi se rapprocher des 4350 points en attendant que les sources d’inquiétude se tarissent. Il faut composer avec une volatilité qui ne veut pas se tasser.