Dans des volumes indigents, le CAC 40 finit la séance sur une belle progression comblant ainsi pro partes une partie du gap baissier ouvert jeudi dernier. Les acheteurs sont donc toujours présents et la question d’une consolidation générale se pose toujours mais sans réponse claire manifestement. Le fait que le marché japonais ait connu depuis une semaine deux séances très éprouvantes n’inquiètet pas les opérateurs lesquels, il est vrai, mettent en perspective la formidable progression du Nikkei depuis un an. Il n’y avait pas de fait majeur hier si ce n’est la décision allemande de ne surtout pas déclarer de guerre économique aux chinois. Peu importe l’opinion de Bruxelles et des chantres du protectionnisme européen. Le secteur voltaïque est sacrifié sur l’autel de la concurrence mondiale. Quand on produit de la qualité, il n’existe pas de raisons d’avoir peur. La Chine communiste impose les valeurs du libéralisme. Paradoxe quand tu fais avancer le Monde…
Aux Etats-Unis, la journée fériée a sans doute permis d’alimenter les réflexions notamment celle qui consiste à ne plus compter uniquement sur l’appui de la FED pour soutenir ou créer la hausse des marchés. Il faut revenir aux fondamentaux et peut-être se réjouir de voir la FED prendre les devants avant que ne naisse une bulle ingérable. A défaut d’indices, l’observation des Futures donne à croire que l’optimisme est toujours de rigueur.
Le CAC 40 semble vouloir regagner encore un peu du terrain perdu jeudi. La résistance des 4020 points pourrait donc subir un nouvel assaut et un débordement mettrait à mal ceux qui croient qu’une phase de consolidation devient urgente avant des retournements trop brutaux. Les opinions de bon sens ne sont pas nécessairement utiles quand le Marché ne veut pas les entendre. Il n’est pas interdit pour autant de demeurer prudent surtout si les volumes s’assèchent.
