
Le CAC 40, un peu hésitant en ouverture, n’a pas tardé à reprendre son périple baissier et comme nous le pressentions au lieu de tenter un sauvetage des 3710 points, il a préféré continué sur la voie des 3600 points. Ce support majeur fut le point de départ de la hausse qui débuta le 19 avril mais également le 2 janvier, le 8 février et le 27 février. Autant dire que sa cassure serait lourde de sens d’autant qu’il reviendrait à la mémoire des vendeurs un gap non comblé depuis le 29 novembre sur 3480 points. La petite mèche inférieure de la dernière bougie noire donne un peu d’espoir mais il serait dangereux de trop s’y fier.
Aux Etats-Unis, le S&P 500 est revenu également tester un support important sur 1565 points et des acheteurs, à ce stade, se sont manifestés mais encore timidement. Après la déception liée à la décision de la FED d’abandonner à relatif court terme sa politique de rachats d’actifs, il faut désormais prendre en considération les risques liés à un resserrement du crédit en Chine. Enfin, les mauvais résultats d’Oracle font craindre une prochaine saison des résultats difficile.
Le CAC 40 doit donc se reprendre et la chasse aux bonnes affaires peut effectivement s’ouvrir sur le seuil des 3600 points. Pour autant, les opérateurs devraient devenir de plus en plus sélectifs et les mauvaises nouvelles vont désormais faire l’objet de sanctions sans doute sévères. De même, il faut surveiller les taux. De nouvelles agitations sur ce front seraient très mal perçues, preuve que le pain blanc notamment français est désormais consommé.