
Vendredi, tel le sioux sur le chemin de guerre, nous voulions progresser à très petits pas et comme le veut la légende avec une extrême prudence. Il nous semblait bien que les 5260 points pouvaient s’avérer un support solide justifiant de ramasser le couteau qui venait de si lourdement chuter. Un turbo call CAC 40 pouvait donc s’imaginer mais de manière plus confortable au-dessus des 5300 points. Les gains furent maigres mais au moins le scénario fut validé.
Aux Etats-Unis, les propos rassurants du président Trump et sa polémique avec le camp démocrate n’ont pas eu l’effet escompté sur un plongeon qui n’en finissait pas. Il fallait plutôt compter sur le gouverneur de la FED qui a bien confirmé que son institution se montrerait à la hauteur des enjeux. Une baisse de 1% des taux d’intérêts est désormais anticipée. Il est loin d’être certain que cela suffise pour relancer une offre à l’arrêt mais psychologiquement cela agit sur le moral des opérateurs. Il faut surtout surveiller un éventuel pic de l’épidémie en Chine. Cet après-midi, seront publiés les dépenses de construction et surtout l’ISM manufacturier. Pour le moment, les futures s’installent sans équivoque dans le vert.
Le future CAC 40 s’échappe clairement des 5300 points avec une belle bougie blanche sur bas de gap haussier. La résistance des 5485 points est en vue mais la volatilité ne désarme pas vraiment. Un turbo call CAC 40 est toujours envisageable au-dessus des 5300 points mais on ne perd pas la plume ou plus exactement la prudence du sioux qui sous 5300 points serait déjà parti.