
Le CAC 40, fidèle désormais à ses habitudes, démarre en trombe la semaine. Deux catalyseurs ont été identifiés, l’un lié à la sortie de l’hôpital du président Trump, l’autre dans l’intensification des discussions pour l’adoption d’un plan de relance pour l’économie américaine. Un gap d’ouverture s’est formé et il n’a pas été remis en cause de la séance. Mieux, le CAC 40 a dessiné une petite bougie blanche qui le rapproche de la résistance intermédiaire des 4895 points.
Le CAC 40 ressemble à un gruyère avec des gaps aussi bien baissiers que haussiers. Il faut y voir une instabilité des cours avec des excitations de chacun des deux camps persuadés que l’heure est venue et qu’il ne faut pas attendre. Ceci est malsain et impose une seule attitude, celle de la prudence d’autant que les volumes restent faibles.

Le S&P 500 vient de dessiner une bougie blanche assez rare puisque puissante et vierge de mèches. Les acheteurs ont pris la main dès le début de la séance et n’ont rencontré aucune résistance des vendeurs. L’objectif était précis et fut atteint sans l’ombre d’une hésitation : rejoindre les 3400 points. Le retour « à la maison » du président américain rassure. Il se dit même non sans cynisme pour ce dernier qu’il faut y voir un signe de défaite et donc une victoire claire et sans discussion de son adversaire. Ainsi, pas de risque s’atermoiement judiciaire et de pouvoir vacant pour de longs mois. L’hypothèse est bien optimiste et appartient aux parieurs et autres gourous.
Il n’y aura pas de données importantes aujourd’hui si ce n’est la balance commerciale. Le point graphique devient crucial avec débordement ou non des 3400 points. L’enjeu est de taille puisqu’il consiste à envisager un retour sur les 3600 points. Or, la voie est libre de tout obstacle. Difficile à imaginer cependant avant le résultat des élections.