Petite frayeur


Le CAC a achevé de détruire ce qu’il avait construit la semaine dernière à savoir le débordement des 3480 points puis l’arrivée sur les 3600 points, seuil essentiellement symbolique. Il revient donc, non sans une certaine frayeur, sur le support des 3480 points menaçant celui-ci d’une rupture. Indubitablement, les vendeurs ont pris la main et imposent un régime après les excès haussiers qui conduisaient à une véritable indigestion. Le bel optimisme tiré des données macro-économiques plutôt brillantes des Etats-Unis ne suffit plus tout simplement parce que le reste du Monde n’est manifestement pas logé à la même enseigne. La Chine souffre d’un ralentissement de son économie et l’Europe, à la lecture des indices PMI, s’apprête à renouer avec la récession. La dernière bougie noire illustre une manifestation certaine d’inquiétude.

Aux Etats-Unis, on prend acte des déconvenues chinoises et maintenant européennes et le regard circulaire des opérateurs les incite au retrait à l’instar du S&P 500 qui revient en deçà des 1400 points. La baisse n’est pas conséquente mais tout de même révélatrice des craintes exprimées notamment par la FED qui insiste sur la fragilité de la reprise. Ce sentiment d’incertitude a éclipsé d’excellentes données hebdomadaires sur l’emploi qui à elles seules auraient du susciter l’enthousiasme.

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