
Le CAC 40 n’a pas réussi à combler le gap baissier réalisé mercredi matin. Pourtant, il était plutôt bien parti pour le faire en s’appuyant et par là sauvant le support très symbolique des 4400 points. La déprime américaine a enrayé le rebond et il s’est dessiné une petite bougie blanche à longue mèche supérieure. Les acheteurs se sont donc fait piégés montrant que l’aversion au risque prédomine.
Aux Etats-Unis, un dernier sondage donne Donald Trump gagnant. Une certaine panique s’est emparé des principaux indices car si le camp républicain a généralement les faveurs des marchés, il existe cette fois un brouillard beaucoup trop épais en raison des la versatilité caricaturale du personnage. Economiquement, la plus grande crainte vient de la promesse protectionniste voire isolationniste qui ne peut qu’aboutir à un arrêt de la croissance. Avec 8 séances de baisse, les principaux indices montrent leur fébrilité. Vivement, le 8 novembre pour au moins y voir plus clair !
Le CAC 40 s’est-il ouvert la voie des 4350 points ? On peut le craindre si les marchés américains continuent de chuter. La leçon du brexit est bien apprise. Les sondages restent les sondages et ne prémunissent pas des surprises, bonnes ou mauvaises. D’ici mardi, il n’y aura pas beaucoup d’acheteurs ou alors ceux qui vantent les mérites du pari.