
Le CAC 40 débute véritablement l’année avec la remise en selle de ses homologues anglo-saxons. Les volumes sont effectivement plus nourris bien qu’encore très sages. La clôture se veut positive mais assez éloignée des plus hauts de la séance. Les opérateurs ont donc fait preuve de nervosité en réponse à des cours de l’or noir chahutés. L’envie de progression est toujours là mais la hausse enregistrée depuis le 6 décembre avec le passage des 4555 points peut également susciter un besoin de légitime consolidation. On peut observer la présence d’une petite bougie noire en forme d’étoile qui peut matérialiser la nécessité de souffler d’autant qu’elle laisse ouvert le premier gap de l’année.
Aux Etats-Unis, la séance ressemblait bien à un parcours de montagne… russe. Au final, l’optimisme l’emporte avec un secteur manufacturier robuste et des dépenses de construction solides. La barre des 20 000 points du Dow Jones aimante de nouveau mais l’exploit de son franchissement n’est pas encore réalisé. Les gérants prennent des positions assez offensives toujours portés par l’espoir de la réussite de la politique de relance du nouveau président. Néanmoins ce qui devient très cher mérite-t-il encore d’être acheté ?
Le CAC 40 va nécessairement bénéficier de l’engouement japonais du matin et de la bonne tenue définitive des marchés américains. Le chemin qui serpente vers les 5000 points est toujours celui de la bonne direction. Cependant, les petits bancs qui le jalonnent deviennent bien séduisants et permettraient de se poser afin de réfléchir sur le sort des 4850 points : un vrai nouveau support ?