
Le CAC 40 s’était mis en danger en cassant son support des 4850 points et à l’évidence le courant acheteur s’étiolait, privé de réels catalyseurs. Pour autant, les vendeurs n’arrivaient pas à prendre la main en ce début d’année où beaucoup de gérants, liquides, guettaient une opportunité d’entrée pour garnir leurs portefeuilles dans des conditions optimales. Le dynamisme des marchés américains, peu effarouchés par l’attitude de Donald Trump, a permis une réintégration, a priori, salutaire du support des 4850 points même si subsiste un petit gap handicapant.
Aux Etats-Unis, l’événement attendu s’est enfin réalisé. Le Dow Jones franchit en clôture la barre mirifique, symbolique et teintée d’un fort optimisme des 20 000 points. Manifestement, les décisions à fort potentiel protectionniste du président nouvellement élu ne font pas peur. Mieux, le souci de ce dernier de mettre en œuvre ses promesses électorales les plus inouïes semble rassurer comme le fameux mur à la frontière mexicaine. Irrationalité ou certitude pour les entreprises américaines de bénéficier d’un environnement porteur ? Les marchés ont raison puisqu’ils ont leurs raisons…
Le CAC 40 doit maintenant solidifier le support des 4850 points. En théorie, il serait bien utile de combler le gap d’hier de sorte à ne pas fragiliser ce nouveau départ. Il convient également de se méfier du passage des 20 000 points sur le Dow Jones. Un symbole peut constituer un objectif ultime avant une phase de consolidation. Qui va piano…
Bertrand RICHARD