
A l’issue d’une séance très technique, le CAC 40 a grappillé une vingtaine de points pour dessiner une petite bougie blanche qui s’insère dans la précédente et qui confirme un manque d’entrain des opérateurs. Depuis les réunions des banques centrales européenne et américaine, aucune tendance claire ne parvient à émerger et la hausse de l’Euro couplée à une certaine fébrilité des cours du pétrole incite toujours à la prudence.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones et maintenant le S&P 500 confirment une attitude gagnante pour l’année. Faut-il y voir là un objectif atteint ou une étape décisive avant de nouveaux records historiques. La FED s’est, certes, montrée assez accommodante mais donne aussi le sentiment de ne pas savoir définir un cap très visible comme si elle aimerait ne rien faire de peur de provoquer des dégâts qu’elle ne maîtriserait plus. Déjà, elle a suscité des remous sur les devises alors que le Dollar semblait avoir trouvé un certain équilibre face aux principales devises. Si ce dernier se reprend, il pourrait entraîner une baisses des cours du pétrole avec incidence sur les marchés actions. Le vent souffle toujours avant une tempête.
Le CAC 40 devrait débuter cette semaine écourtée pour cause pascale sur une note de faiblesse et l’espoir d’un comblement du gap du 4 janvier s’amenuise ce qui pourrait induire un découragement des acheteurs déjà bien timides face à l’obstacle symbolique des 4500 points. Une cassure des 4345 points constituerait un signal vendeur à ne pas sous-estimer.