
La semaine qui s’est achevée n’affiche pas une performance brillante avec un recul assez net qui ramène le CAC 40 à des niveaux proches de ceux qu’il connaissait à la mi-août. C’est dire que, depuis, les opérateurs se cherchent une tendance toujours pris dans le tourbillon des nombreuses inquiétudes du moment et le soutien des banques centrales. Pourtant, ce dernier pourrait s’avérer inutile si notamment en Europe, les pays qui en ont besoin, l’Espagne en priorité, ne veulent pas solliciter l’aide offerte. L’épine se veut douloureuse et entrave indubitablement la marche au point que les esprits ne peuvent s’extraire de cette névralgie paralysante. L’aversion au risque refait surface ce qui se lit dans les cours de l’Euro voire du pétrole. La saison des résultats ne bat pas encore son plein et aucun signal vraiment réconfortant n’est à ce jour délivré. Le CAC se retrouve ainsi coincé entre 3350 et 3410 points dans l’attente d’un vrai déclencheur.
Aux Etats-Unis, les résultats de JP Morgan ou encore de Wells Fargo n’ont pas déçu mais sont restés dans la fourchette des estimations. L’indice de confiance du moral du consommateur américain a opéré un beau rebond mais les indices sont pourtant restés de marbre. Il faut croire que les récents niveaux assez élevés interdisent de nouvelles impulsions haussières en l’absence de résultats d’entreprises brillants. Le S&P 500 continue de tester une zone de support importante à proximité des 1420 points.
Le CAC n’a pas de raison de chuter violemment avec des nouvelles semble-t-il rassurantes en provenance de Chine puisque l’inflation resterait sous contrôle avec des exportations toujours excédentaires. De nombreux chiffres en provenance de ” poids lourds ” dont notamment General Electric, conglomérat emblématique, vont émailler la semaine. Il importe que les indices américains repartent de l’avant. A défaut, une grande prudence s’impose.