Après deux belles séances de hausse qui lui fait gagner plus de 5 %, le CAC 40 s’offre une toute petite respiration toujours à proximité de la zone des 4100 points. Les acheteurs, sans doute avec raison, se sont méfiés de la rechute des cours du pétrole. En effet, un accord est intervenu mais simplement entre cinq pays producteurs pour un gel des cours aux niveaux de ceux du mois de janvier. Compte-tenu de l’offre toujours aussi pléthorique, ceci n’est certainement pas de nature à susciter une envolée de l’or noir. Le CAC 40 se situe toujours en position instable au-dessus des 4090 points avec un gap important laissé ouvert depuis lundi. L’hypothèse d’un comblement rapide n’est pas à exclure.
Aux États-Unis, les cours du pétrole n’ont pour une fois pas dicté la tendance. Les indices majeurs américains ont plutôt cherché à se mettre à l’unisson de la hausse des marchés européens qui s’est réalisée lundi pendant leur absence. Il n’a pas non plus été pris en compte une nette dégradation du secteur manufacturier dans la région de New York. L’immobilier, à en croire le sentiment des promoteurs, n’était pas non plus très encourageant. Le S&P 500 se maintient au-dessus des 1850 points mais les récents rebonds ne sont pas encore très convaincants.
Le CAC 40 va donc avoir pour tâche de se montrer capable de protéger les 4090 points. À défaut, il chercherait à combler le gap de lundi ce qui techniquement serait de nature à conforter une phase de rebond si celle-ci veut véritablement se mettre en place. Il se répète à l’envi qu’un CAC 40 en deçà des 4000 points crée une très belle opportunité d’achat. Sans doute, mais il faudrait être certain que les vendeurs à découvert ont tous été laminés par les deux dernières séances. Après les grands remous, les petits remous ne disparaissent pas pour autant…
