Le CAC 40 termine la semaine de belle manière avec une hausse qui est venue saluer les excellents chiffres de l’emploi américain. Il devient loin le temps où le pessimisme emportait tout raisonnement rationnel et infligeait au CAC 40 un retour sous les 4000 points. En effet, le rebond entrevu depuis le 11 février a permis de gagner plus de 450 points. À ce rythme les niveaux de début d’année pourraient être rapidement retrouvés. Mais les opérateurs anticipent des actions d’envergure de la part de la BCE et celle-ci se voit pratiquement condamnée à ne pas décevoir…
Aux États-Unis, l’enthousiasme était moindre qu’en Europe et la solidité de l’emploi relance la question maintenant lancinante d’une remontée ou non des taux américains. L’absence d’inflation salariale devrait permettre à la Fed de se montrer conciliante en adoptant au moins jusqu’à l’été un statu quo. Le S&P 500 se situe désormais dans la zone majeure des 2000 points et il faudrait créer à ce niveau un véritable support.
Le CAC 40 ne devrait plus connaître de gros écarts de séance d’ici la prochaine réunion de la BCE qui se tiendra jeudi. En effet les acheteurs devraient devenir méfiants de peur d’une déception et les vendeurs craindre l’annonce d’une grosse surprise qui donnerait un nouvel élan aux marchés internationaux. Il est désormais de principe qu’il n’est pas possible de lutter contre une banque centrale…
