Le CAC 40 s’offre un modeste rebond dans des volumes étriqués, en raison de la fermeture de la Bourse londonienne mais également du fait que les opérateurs attendent les conclusions des réunions des banques centrales américaines et européennes. Il semblerait que le secteur bancaire fasse l’objet d’une volonté de protections renforcées, ce qui pourrait notamment convenir à l’Espagne qui préfère, à une aide globale, un sauvetage ciblé de ses banques en difficulté. On peut ainsi noter avec cet espoir un peu de soulagement et un respect opportun du support des 2940 points. L’hypothèse d’un comblement du gap laissé ouvert depuis le 28 novembre sur 2870 points s’éloigne ainsi, du moins pour le moment.
Aux Etats-Unis, une amélioration de l’ISM des services est bien accueillie et compense un peu l’impression détestable laissée par la remontée du chômage. Le fait que le secteur tertiaire continue de bien se porter donne envie de procéder à des achats ciblés sur des titres devenus très bon marché. Le S&P 500 reprend ainsi un peu de hauteur mais n’a pas encore réintégré la barre des 1300 points et un grand sentiment de prudence prédomine.
Le CAC 40 devrait bénéficier de la très bonne tenue du marché japonais et tenter un retour vers 3000 points mais le sort final de la séance sera lié intimement au discours de la BCE. Il ne serait pas bon du tout que cette dernière se contente d’invoquer la responsabilité des gouvernements en se dispensant de toute mesure nouvelle. Les conditions d’un vrai rebond sont donc à venir et en l’état il faut continuer de se méfier.