
Le CAC 40 débute la semaine dans le calme. Les petits doigts rejoignent les coutures et les opérateurs se tiennent bien droits dans l’attente des décisions du grand chef. En effet, la BCE a promis des actions et il convient de savoir lesquelles. Et chacun de chercher quelles sont exactement les marges de manœuvre de la BCE et pour quelle efficacité. Les taux devraient baisser et les rachats d’actifs encore augmenter. Est-ce suffisant ? Est-ce utile ? Une chose semble certaine, la déception n’est pas permise. Mieux, plus ou moins secrètement, chacun espère la « grosse » surprise. Le CAC 40 effectue donc un petit retrait prudent tout en restant inscrit sur une ligne de tendance ascendante.
Aux États-Unis, le joli rebond des cours du pétrole a permis aux acheteurs de prendre la main ou plus exactement de la conserver et ce d’autant qu’il n’y avait pas de données économiques importantes susceptibles d’agir sur le moral des investisseurs. La hausse n’est pas non plus exagérée car de ce côté de l’Atlantique on demeure également prudent car il faut tenir compte non seulement de la prochaine réunion de la BCE mais également attendre celle de la Fed. Or, la météo est incontestablement la panacée des banques centrales. Le S&P 500 jouxte le seuil des 2000 points entretenant ainsi un certain suspense.
Le CAC 40 devrait subir de nouvelles prises de bénéfices avec certainement un peu plus de nervosité et il en sera ainsi jusqu’à la conférence de presse de Mario Draghi qui se tiendra jeudi. Une baisse des marchés constitue d’ailleurs une certaine forme de chantage… Le banc de touche nous apparaît bien confortable…