Le CAC 40 clôture sur une petite baisse. Entre des chiffres américains plutôt bons, l’enquête ADP révèle de nombreuses créations d’emplois dans le secteur privé et l’ISM des services est encourageant, et une Espagne qui tergiverse toujours, son cœur balance. Il devient de plus en difficile de croire à une reprise du mouvement haussier de l’été sans catalyseur puissant et pourtant rien, en provenance des Etats-Unis notamment, ne justifie un profond découragement. Certes, il est déplaisant et un peu incompréhensible que l’Espagne ne se décide pas à demander l’aide de l’Europe mais la chronique d’une démarche obligée est déjà écrite et il ne peut s’agir que d’une question de jours. Fierté mal placée, opposition de couloir de l’Allemagne ? Un peu de transparence ne nuirait pas…
Aux Etats-Unis, il semble étonnant que de bonnes nouvelles ne provoquent pas des élans haussiers. Le mode pause continue d’être de rigueur et les souffles sont suspendus dans l’attente de chiffres officiels et mensuels de l’emploi. Il est vrai que l’enquête ADP est parfois en décalage et qu’il ne convient plus de se réjouir trop tôt. Le S&P 500 protège mais sans plus son support des 1440 points.
Le CAC 40 n’a donc pas de raisons de sombrer. Pour autant, la recherche d’une tendance devrait perdurer dans un contexte perturbant du fait de l’inertie espagnole. Cette épine limite la vélocité du marcheur. Il ne faudrait pas qu’elle lui impose de renoncer à la course. Si le rôle de soigneur nous était dévolu, nous serions un peu inquiets…