
Le CAC 40 fait du yo-yo et regagne pratiquement ce qu’il avait perdu la veille avec des opérateurs ballottés au gré des incertitudes nombreuses du moment. Au moins, en voilà une de levée avec la victoire du président Obama. Généralement, les opérateurs préfèrent une victoire du camp républicain mais au moins avec les démocrates au pouvoir, le siège de Ben Bernanke, président de la FED, est sauvé et avec lui la politique accommodante donc l’argent facile. La fermeture de ” l’open bar ” aurait constitué un grand changement dont les conséquences notamment un Dollar fort étaient, à tort ou à raison d’ailleurs, redoutées. Le CAC 40 avait donc anticipé la victoire en repassant au-dessus des 3470 points avec nouvelle bougie blanche mais toujours sans volumes.
Aux Etats-Unis, il va maintenant falloir vivre une nouvelle cohabitation avec une chambre des représentants républicaine. Ce serait en quelque sorte rassurant pour éviter de trop grands dérapages monétaires. A la réflexion, c’est surtout la promesse de bras de fer à quelques semaines de la ” falaise fiscale ” mais il ne faut pas gâcher la fête et les marchés entendent saluer le maintien du président Obama à la Maison blanche. Le S&P 500 peut s’extraire des 1405-1420 points ce qui pousserait le CAC 40 au-dessus des 3510 points.
Le CAC 40 va nécessairement ouvrir en hausse pour participer à la fête. Il conviendra tout de même de se souvenir que le sort de la Grèce n’est toujours pas scellé et que l’épine espagnole reste suffisamment douloureuse pour interdire la course en tête. Il faut donc maintenant déborder les 3510 points et retrouver du volume pour commencer à croire à un rally de fin d’année. La beauté de Cassandre nous fait souvent tourner la tête. Cet aveu nous rendra-t-il antipathique ?