
Le cœur de la semaine écoulée fut placé sous le signe des prises de bénéfices. Beaucoup d’opérateurs ont effectivement vécu un trimestre assez exceptionnel surtout s’ils ont su rejoindre le camp acheteur dès la mi-décembre. Le CAC a en effet engrangé plus de 8% de hausse depuis le début de l’année et le besoin de souffler n’avait donc rien d’exceptionnel. Le rebond dit technique de vendredi éloigne d’ailleurs l’hypothèse d’une chute dans l’immédiat plus profonde. Il ne faut également pas passer sous silence les difficultés de Total qui ont pesé sur la tendance. Or, il semblerait que la fuite de gaz qui affecte l’une de ses plates formes puisse être colmatée sans conséquences aussi excessives que celles redoutées.
Aux Etats-Unis, seul le Nasdaq a renoncé au territoire positif et encore la baisse fut-elle bien symbolique si l’on veut retenir que la hausse fut pour le premier trimestre proche de 20%. Les investisseurs américains restent donc confiants notamment vis à vis du secteur technologique. Il va falloir que la prochaine saison des résultats leur donne raison sachant que le flux de bonnes nouvelles macro-économique se tarit un peu.
Le CAC n’a pas voulu aller jusqu’à tester le support des 3365 points et sa chute apparaît sévère au vu du parcours des indices américains beaucoup plus flegmatiques. Techniquement, les gaps de la progression de la première quinzaine de mars sont tous comblés et rien n’interdirait une reprise si les 3365 points ne sont pas enfoncés.