L’indice total des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,1 % en juillet. Le taux annuel d’inflation est passé de 1,6 % à 1,7 %.
Le consensus des prévisionnistes s’attendait à une progression un peu plus rapide de l’indice des prix à la consommation total en juillet, mais force est de constater que la faiblesse observée depuis quelques mois se poursuit. Par conséquent, la variation sur trois mois est redescendue en territoire négatif à -0,18 % (à rythme annualisé), ce qui témoigne d’une tendance très basse.

À l’image de plusieurs autres pays industrialisés, cette faiblesse des prix est assez généralisée aux États-Unis. La variation annuelle de l’IPC total a certes monté à 1,7 % en juillet, mais un peu plus de 60 % de cette hausse provient uniquement du secteur du logement. Cela représente près du double de son importance relative au sein du panier de l’IPC. C’est donc dire que la contribution des autres composantes est somme toute assez ténue
Implications
La faible progression des prix des derniers mois confirme qu’il n’y a pas d’urgence pour la Réserve fédérale de décréter une nouvelle hausse de ses taux d’intérêt directeurs dès septembre. Avec le marché du travail qui continue de bien faire, nous croyons qu’une autre hausse de 25 points des fonds fédéraux.