
Hier, nous indiquions que comme un très valeureux sioux, on pouvait envisager avec une prudence anaphorique un turbo call CAC 40 sur le chemin qui prendrait sa source sur les 5300 points. A défaut, le versant entraînerait une inéluctable chute. La première partie de séance entendit effectivement le chant sourd des éboulis. Mais, en seconde partie, la possibilité de mains secourables issues des banques centrales favorisa l’émergence d’une nouvelle énergie haussière d’où un début de soirée favorable à notre turbo call CAC 40.
Aux Etats-Unis, dire de la séance qu’elle engendra de la folie relève du très doux euphémisme. Le Dow Jones s’est offert plus de 5% de hausse, un fait désormais historique. Il aura donc suffi de rumeurs concernant des actions concertées des grands argentiers de ce Monde pour que s’envolent par volutes toutes craintes économiques nées du coronavirus. Est-ce donc vrai que les marchés sont irrationnels ? La pléthore de liquidités favorise également ce type de réaction. N’est-ce pas exagéré ? Les futures demeurent encore dans une bulle verte tandis qu’aucune donnée économique ne viendra troubler les esprits.
Le future CAC 40 prolonge sa poussée haussière entrevue en dernière heure de cotation et se rapproche maintenant de la résistance des 5485 points, un premier obstacle de taille sur la route de la reconquête de tant de points perdus. Un turbo put CAC 40 ne serait pas inutile sous 5485 points pour accompagner le « temps calme », celui que l’on recommande aux enfants débordant d’énergie.
Bertrand RICHARD