
Crées par John Bollinger, les bandes de Bollinger sont similaires aux enveloppes de moyennes mobiles, à la différence que la distance entre les bornes et la moyenne mobile est fonction d’un nombre d’écarts-types et non d’un pourcentage déterminé. Etant donné que l’écart-type est une mesure de volatilité, les bandes s’ajustent d’elles-mêmes, s’élargissant en présence de marchés volatils et se contractant durant les périodes calmes.
Interprétation
A l’image des enveloppes de moyennes mobiles, l’interprétation de base des bandes de Bollinger est que les prix ont tendance à rester entre la bande supérieure et inférieure. La caractéristique distinctive des bandes de Bollinger est que l’écartement des bandes varie en fonction de la volatilité. Pendant les périodes d’extrêmes fluctuations des prix, les bandes s’élargissent s’adaptant à la hausse de la volatilité. Pendant les périodes de stabilité des prix, les bandes se resserrent pour contenir les prix.
John Bollinger note les caractéristiques suivantes de ses bandes :
- Des changements violents de prix ont tendance à apparaître après une contraction des bandes due à une baisse de la volatilité ;
- Quand les prix traversent les bandes, cela implique une poursuite de la tendance existante ;
- Des creux et des sommets effectués à l’extérieur des bandes, suivis par des creux et des sommets effectués à l’intérieur de bandes, anticipent des retournements de tendance ;
- Un mouvement qui part de l’une des bandes a tendance à se poursuivre jusqu’à l’autre bande. Cette observation est utile pour se fixer des objectifs de prix.
John Bollinger recommande d’utiliser une moyenne mobile simple à 20 périodes et l’utilisation de 2 écarts-types. C’est ce paramétrage qui est choisi par défaut dans les logiciels d’analyse technique. Il a aussi découvert que des moyennes mobiles inférieures à 10 périodes ne fonctionnaient pas très bien.