
Un regain de volatilité est apparu sur les marchés boursiers cette semaine. L’indice de volatilité de la Bourse américaine (VIX) a atteint 50,30 avant l’ouverture de la séance de mardi, soit son plus haut niveau depuis 2015. La descente amorcée la semaine précédente s’est poursuivie et les principales places boursières dans le monde ont cumulé des pertes d’environ 9 % par rapport à leur précédent sommet (-8,82% pour le S&P500 et -8,76% pour le CAC 40).
Cette vague de pessimisme semble n’être qu’une correction de la montée stable des marchés des derniers mois, puisque l’économie demeure vigoureuse.
L’indice du S&P 500 terminait la semaine avec une perte de 5,16%. Quant à l’indice parisien, le CAC 40 a terminé vendredi avec une perte hebdomadaire de 5,33%
Le haut rendement des obligations américaines a contribué au pessimisme sur les marchés boursiers. La volatilité des bourses dans la nuit de lundi à mardi a également fait réagir les taux obligataires à la baisse aux États-Unis. Cependant ceux-ci se sont vite rattrapés pour se retrouver près de leur niveau de la semaine dernière, soit environ 2,85 % pour le taux américain à dix ans.
Étant donné son rôle de valeur refuge, le dollar américain a tiré profit de l’augmentation de la volatilité sur les marchés. Il a réalisé des gains contre l’ensemble des principales devises. L’euro a perdu environ 0,020 $ sur la semaine et s’échangeait autour de 1,225 $ vendredi. Le recul a atteint près de 0,03 $ US pour la livre sur la semaine. Le ton plus optimiste de la Banque d’Angleterre à l’issue de sa rencontre de politique monétaire jeudi a temporairement soutenu la devise britannique, mais celle-ci s’est finalement dépréciée à près de 1,38 $ US vendredi.
Rédigé par Pascal Delmas / BourseTrading.info le 10/02/2018 modifié le 10/02/2018 – 17:03