Analyse technique du Future CAC 40.

Tout au long de la fin de l’année dernière, soit de ma mi-novembre au 31 décembre ce fut une période de procrastination ennuyeuse voire pénible. Ne faut-il pas s’attendre à bis repetita ? Sauf à modifier quelque peu le paradigme graphique à savoir qu’il faut maintenant s’habituer à une évolution chaotique et sans relief entre 5610 et 5720 points . L’environnement économique et politique se prête à la question dans la mesure où la pandémie paralyse l’économie et que la politique aux Etats-Unis, goulue en débats, risque d’éclipser ceux nécessaires à l’établissement d’un vaste plan de relance.
Le décor ainsi planté, les deux camps risquent fort de s’observer tels les deux chiens de faïence qui interdisent aux livres de s’éparpiller dans un indescriptible désordre. Contemplation, méditation, ennui ?

Le S&P 500 imite les marchés européens et se contente d’une hausse inconséquente et peu susceptible d’interprétation. Le président américain va connaître une seconde procédure de destitution dont le résultat négatif ne ferait déjà pas de doute. Il en restera des fractures sans doute profondes et au mieux des cicatrices que le plus sophistiqué des lasers ne parviendra pas à masquer. Le temps précieux pour relever au plus vite le pays économiquement à genoux sera gaspillé et cela les opérateurs le redoutent. Ils veulent croire aux promesses généreuses du nouveau président mais ils ont déjà beaucoup payé une toute aussi généreuse valorisation.
Le S&P 500 se contente donc d’une petite hausse, timide au point de ne même pas griffer la résistance des 5825 points. Cet après-midi, on surveillera l’évolution des prix à l’import et à l’export sans oublier les traditionnelles données hebdomadaires du chômage. Pour le moment, calme plat sur les futures.